L’estime de soi influence nos décisions, nos relations, notre manière de réagir face aux épreuves… et surtout, elle conditionne notre capacité à croire en nos rêves et à passer à l’action.
C’est la valeur que l’on s’accorde à soi-même.
Elle se construit tout au long de la vie, au fil de nos expériences, de notre éducation, de nos réussites, de nos échecs.
C’est la capacité à s’accepter tel(le) qu’on est, sans se juger constamment.
Cela signifie reconnaître ses qualités, mais aussi accueillir ses fragilités, avec bienveillance.
L’acceptation de soi, c’est ce qui nous permet de nous traiter avec empathie dans les moments difficiles.
L’estime de soi n’est pas figée.
Elle se travaille, se reconstruit, s’entretient.
Bonne nouvelle : il n’est jamais trop tard pour apprendre à mieux se voir, à se respecter, et à croire en sa valeur.
L’esprit humain a tendance à retenir plus facilement ce qui ne va pas que ce qui fonctionne.
C’est un biais naturel… mais il peut être destructeur pour l’estime de soi.
Portez votre attention sur tout ce qui a fonctionné.
Beaucoup de personnes peinent à se décrire positivement.
Pourtant, chacun a des forces uniques.
On est souvent son juge le plus sévère.
Les réflexions comme "je suis nul", "je n’y arriverai jamais", ou "je ne suis pas légitime" minent profondément l’estime de soi.
Changez votre dialogue intérieur. Remplacez la critique automatique par des réflexions comme : "Je fais de mon mieux", "J’ai le droit d’apprendre", "Je mérite d’être respecté."
L’estime de soi ne se nourrit pas seulement de réflexion. Elle grandit dans l’action.
Chaque pas hors de votre zone de confort (même minuscule) est un message positif que vous vous envoyez : "Je suis capable."
Les environnements toxiques, les jugements permanents, les comparaisons constantes peuvent éroder l’estime de soi.
Recherchez des relations dans lesquelles vous vous sentez respecté, écouté, encouragé.
Et fuyez, autant que possible, les sources de dévalorisation.
Travailler son estime de soi seul est possible, mais parfois difficile.
Un regard extérieur, neutre et bienveillant, peut faire toute la différence.
Certains accompagnements, que ce soit, des coachings , ou bien des bilans de compétences, peuvent vous aider.
Ne pas recevoir de retours, de remerciements, d’encouragements… Cela use, petit à petit. Quand l’effort devient une évidence, mais que la valorisation n’est jamais au rendez-vous, on finit par douter de sa légitimité, voire de son utilité. La reconnaissance n’est pas un luxe. C’est un besoin fondamental.
Quand les missions ne font plus sens, quand les valeurs de l’entreprise ne résonnent plus, ou que les objectifs paraissent déconnectés du réel, on peut avoir l’impression de s’éteindre à petit feu. La motivation chute, l’implication aussi… et l’on se sent de moins en moins « à la hauteur »
Trop de responsabilités, des délais irréalistes, une attente de performance permanente… Le stress chronique peut générer un sentiment d’échec, même chez les plus compétents. Et quand l'épuisement prend le dessus, il devient difficile de voir ses réussites ou d’avoir confiance en ses capacités.
Lorsque l’on ne se sent pas entendu, que les décisions tombent sans dialogue, ou que nos idées sont ignorées, c’est un peu notre humanité qui est niée. Cela impacte directement l’estime de soi : on se perçoit comme interchangeable, sans valeur ajoutée.
Lorsqu’on ne voit aucun horizon, aucune évolution possible, ou qu’on est privé de toute autonomie, un sentiment de stagnation s’installe. Et avec lui, une sensation d’être "bloqué", ou "inutile", qui grignote petit à petit l’image que l’on a de soi.